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Mon engagement

Nous, les hommes, nous en sommes arrivés à vivre dans une société à ce point déconnectée du Vivant que nous ne voyons plus à quel point nos activités peuvent détruire ce qui nous permet pourtant de nous nourrir et de respirer.

Devenus ignorants, la question est de réapprendre à arpenter le Vivant non-humain comme un animal parmi les animaux, ou à défaut, de trouver le moyen de pouvoir s'immerger en pleine nature sans déséquilibrer plus encore notre environnement en souhaitant consommer du loisir nature.

Pour répondre à cette exigence que je me donne pour le Vivant, tout en intégrant les nécessaires valeurs de bien-être et d'humanisme que je porte également, j'ai décidé de rédiger un petit code de conduite pour ma pratique de Guide Nature et d'Accompagnateur en Montagne. Elle sera adaptable et modifiable dans le temps afin de l'améliorer au fur et à mesure de l'expérience, des connaissances acquises et des échanges.

Guillaume CLAUDEL

L'Éclaireur de Sentiers

Mon Règlement de Conduite

dans ma Pratique de Guide Nature

Article 1 : Échelle de risque pour le Vivant et préservation

Je suis en train d'élaborer une échelle de risque pour le Vivant liée à ma pratique de Guide Nature et d'Accompagnateur en Montagne. Cela me permettra d'avoir des critères objectifs lors de la pénétration d'un milieu afin de connaître au mieux le dérangement que j'y crée, seul ou avec un groupe. Dans tous les cas, je m'engage à respecter au mieux tous les milieux déjà sous protection (réserves, parc, zones de quiétude, etc).

Article 2 : Cohérence de nos actions sur le Vivant

Les zones de préservation du Vivant tels que les Réserves Naturelles, ou les zones de quiétudes mises en place par les institutions ne doivent en aucun cas être un prétexte en revers de médaille pour mieux artificialiser ou exploiter des pans entiers de montagne ou de nature à l'aide d'infrastructures destinés au tourisme ou à une économie mortifère pour le Vivant. Je m'oppose formellement aux projets mortifères dont ceux établis dans la liste "Les Luttes" :

Article 3 : Partage des connaissances

Je m'engage, avec les professionnels et les amateurs expérimentés qui le souhaitent, à participer à des animations dispensées au public afin de s'enrichir mutuellement de connaissances nouvelles et de partager notre amour du Vivant.

Article 4 : Vision à long terme pour sortir des intérêts personnels de court terme

Je m'engage à mener une réflexion de long terme, avec tous les acteurs qui le souhaitent, pour permettre une préservation durable du Vivant dont nous faisons partie.

C'est pourquoi j'encourage les jeunes accompagnateurs en montagne professionnel de ne pas concevoir l'activité professionnelle d'accompagnateur en montagne ou d'animateur nature comme un métier en mono-profession mais comme une passion faisant partie d'un écosystème plus large d'activités. Le Vivant ne devant jamais devenir une marchandise à vendre ou à exploiter et rester le moyen de transmettre un message humain et nature avec le moins de contradiction possible.

Article 5 : Accès à une animation nature et un accompagnement montagne pour tous, quel que soit son niveau de revenu

Les tarifs que je réalise doivent permettre d'une part de rétribuer décemment la prestation que je propose, et d'autre part de pouvoir, pour une personne seule ayant peu de revenus, être accompagnée en pleine nature.

Dans l'impossibilité parfois d'allier les deux, je m'engage à mettre en place, d'une façon ou d'une autre, des sorties nature permettant aux moins fortunés de bénéficier d'une immersion dans le Vivant gratuite pour eux à mes côtés.

Article 6 : Nombre de personnes dans un groupe

Pour la qualité pédagogique de l'animation nature que je propose et pour limiter notre impact lors d'une sortie nature en pleine immersion dans le Vivant, je me limite à n'accompagner que 12 personnes, 15 grand maximum, par groupe au même instant. Si je devais collaborer avec un autre accompagnateur / guide nature pour accompagner un groupe, ce groupe comprendrait donc 30 personnes grand maximum. Au mieux, le groupe serait scindé en deux sous-groupe évoluant à proximité. Je n'évoluerai jamais à plus de 30 personnes, même s'il y avait plus de deux accompagnateurs ou animateurs pour le groupe.

​Le 09 octobre 2024,

Guillaume CLAUDEL

dit L'Éclaireur de Sentiers

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